La FSU Réunion a toujours dénoncé la baisse des moyens dans les services publics qui se sont révélés essentiels en ces temps de crise sanitaire. Les fermetures de lits, de classes, de services de proximité, … sont les principales mesures politiques prises par nos gouvernements successifs alors que la pandémie que nous traversons montre qu’une meilleure couverture hospitalière nous aurait évité bien des mesures contraignantes pour nos libertés quand elles ne sont pas liberticides.
Cette gestion capitaliste des services publics, guidée par la volonté de réduire les dépenses publiques, n’a pour objectif que la privatisation des dits services. Elle a généré la suppression de milliers d’emplois publics entrainant la dégradation de la qualité du service offert et de sa capacité à assurer ses missions.
Cet affaiblissement est d’autant plus dommageable que la pandémie a révélé le besoin de services publics forts et d’un autre modèle de société. Cela passe par :
• La levée immédiate des brevets sur les vaccins auprès de l’OMC pour garantir une solution mondiale face à cette pandémie,
• L’abrogation de toutes les lois et mesures liberticides,
• La relance de l’ensemble des services publics (Santé, Éducation, Action sociale,…) sur tout le territoire,
• La création d’emplois statutaires dans les 3 versants de la Fonction Publique,
• Une gestion démocratique et transparente de la crise sanitaire face à l’oligarchie actuelle.
La FSU Réunion n’a pas participé et ne participera pas aux manifestations actuelles du samedi même si elle partage certaines revendications sur l’application de la loi sanitaire, notamment sur la généralisation du « Passe sanitaire ».
Toutefois, cette problématique ne saurait se résumer à choisir entre deux postures clivantes : ni Macron, ni les idéologies d’extrême-droite. Il ne faut pas se tromper de combat, l’important reste la démocratie et le progrès social pour toutes et tous. La FSU choisit ses luttes !
Le bureau de la FSU Réunion réuni ce jeudi 26 août 2021